Les vagues de la transition énergétique font émerger une multitude d’alternatives propres pour remplacer les combustibles fossiles. Parmi elles, les algues intriguent et suscitent de nombreuses études prometteuses.

Mais qu’en est-il vraiment? Pourrions-nous remplacer l’essence par de l’algue? Dans nos recherches, nous avons pu découvrir l’ampleur des possibilités, mais aussi les défis à relever.

Les algues, une ressource pleine d’espoir

Les algues sont des organismes incroyablement performants. Elles font partie des plus grands producteurs d’oxygène de la planète et peuvent pousser dans des environnements adverses, à l’abri de la compétition d’autres plantes. Bien sûr, cet attrait n’a pas échappé aux chercheurs.

Déjà, la conversion de ces algues en biocarburants est à l’étude depuis longtemps. On retient en particulier l’unicité de leur composition riche en lipides, notamment pour le bio-diesel. Par ailleurs, les algues possèdent un taux de croissance extrêmement élevé, ce qui facilite leur récolte à grande échelle.

Les défis de l’algocarburant

Il est important de mentionner que la transformation d’algues en carburant est encore un procédé coûteux. Les progrès technologiques nous permettent d’espérer une réduction des coûts, mais nous n’y sommes pas encore. En outre, il faut résoudre la question de la production en masse sans perturber l’écosystème marin.

Vers une solution hybride?

Conscients de ces problématiques, certains suggèrent une solution hybride. D’un côté, les algocarburants pour les transports lourds (bateaux, avions, longs trajets en voiture), où l’électrique ne peut pas encore répondre efficacement. De l’autre, les voitures électriques pour les petits trajets en ville.

En conclusion intermédiaire, les algues apparaissent comme une solution majeure pour l’avenir, mais leur exploitation à grande échelle demande encore du travail.

Informations complémentaires: Selon l’Agence Internationale de l’Energie, les biocarburants algue pourraient représenter jusqu’à 30% des demandes de carburant pour les transports en 2050. Les experts insistent toutefois sur l’importance de parallèlement améliorer l’efficacité énergétique pour réduire notre consommation globale.